Combien de temps ?
A quoi passer ses journées ?
Comment rester positif ?
Ces quelques questions fondamentales restent sans réponse.
Cela dépend beaucoup du confort de l'abri et de la durée du "séjour".
Mais sera-t-il possible de l'améliorer, puisqu'il n'est en principe pas possible d'en sortir ?
Tout au plus puis-je imaginer une attente dans un certain confort, une expérience similaire aux six mois sans interruption que j'ai passés en 1982 sur un lit d'hôpital.
Mais si l'abri n'est pas éclairé, s'il est humide ?
S'il manque de la nourriture ?
Dans les moments les plus difficiles de ma vie (mon accident par le feu, le sevrage morphinique, ...), j'ai jusqu'ici trouvé des lieux intérieurs insoupçonnés qui m'ont permis de survivre.
Je pense que pour moi ce pourrait-être une expérience du même type.
Je l'espère en tous cas.
Pas quelque chose de tellement destructeur que cela me ferait perdre mon désir de vivre.
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